Moi, le violon et le violoniste
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J'ai de profondes peines, tu les soignes
Serre-moi fort, je suis ton instrument
Rends-moi l'odeur de ceux qui s'éloignent
Je manque de soutien et d'arguments
**
Essuie-moi les larmes avec ta baguette
J'ai un amour qui me cuit les entrailles
Et je crains trop ce blues qui me guette
Pour se saisir vite de la moindre faille
**
Plus tu me presses, plus ma voix crie
Et ses déboires et ses échecs et ses pertes
Et sur l'ardoise de ce temps, tu m'écris
Triste plainte qui était une chanson verte
**
Réveille le souvenir de tous ces passagers
Perdus dans les sentiers du grand ailleurs
Je veux des larmes pour un ciel si dégagé
Et plus ton violon creuse, moins je pleure
**
Je m'aime redevenu une très blanche page
Je recharge ton violon d'airs moins tristes
Sans les soucis de ma vie et sans ses rages
Et je retrouve les êtres chéris et leurs pistes
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J'ai de profondes peines, tu les soignes
Serre-moi fort, je suis ton instrument
Rends-moi l'odeur de ceux qui s'éloignent
Je manque de soutien et d'arguments
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Essuie-moi les larmes avec ta baguette
J'ai un amour qui me cuit les entrailles
Et je crains trop ce blues qui me guette
Pour se saisir vite de la moindre faille
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Plus tu me presses, plus ma voix crie
Et ses déboires et ses échecs et ses pertes
Et sur l'ardoise de ce temps, tu m'écris
Triste plainte qui était une chanson verte
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Réveille le souvenir de tous ces passagers
Perdus dans les sentiers du grand ailleurs
Je veux des larmes pour un ciel si dégagé
Et plus ton violon creuse, moins je pleure
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Je m'aime redevenu une très blanche page
Je recharge ton violon d'airs moins tristes
Sans les soucis de ma vie et sans ses rages
Et je retrouve les êtres chéris et leurs pistes