Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Résultat du concours 08 au 18 Octobre 2015 " La femme et l'Automne "

Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

lyseron

Je reviens de loin, mais je ne vous oublie pas....
Membre du personnel
#1
top.jpg


Concours du 08 au 18 Octobre 2015
( Envoi de vos poèmes sur ma messagerie privée )

Résultats 20 Octobre 2015

*

Thème :

« La femme et l'Automne »
*


La femme devra figurer dans votre écrit...Personnage central dans un décor automnal
Ou bien personnifier l'Automne


*

Contraintes :

( Sonnet Peletier )

ABBA
A
BBA
CCD
EDE


Exemple :


" Sed non satiata "

Bizarre déité, brune comme les nuits,
Au parfum mélangé de musc et de havane,
Œuvre de quelque obi, le Faust de la savane,
Sorcière au flanc d’ébène, enfant des noirs minuits,

Je préfère au constance, à l’opium, au nuits,
L’élixir de ta bouche où l’amour se pavane ;
Quand vers toi mes désirs partent en caravane,
Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis.

Par ces deux grands yeux noirs, soupiraux de ton âme,
Ô démon sans pitié ! verse-moi moins de flamme ;
Je ne suis pas le Styx pour t’embrasser neuf fois,

Hélas ! et je ne puis, Mégère libertine,
Pour briser ton courage et te mettre aux abois,
Dans l’enfer de ton lit devenir Proserpine !


Charles Baudelaire, dans Les Fleurs du Mal
( 1821-1867 )

*

Attention ;

À l''orthographe,
à la ponctuation
Écrit non signé


*

Vos poèmes seront notés avec la plus grande impartialité et dans le respect des consignes ci-dessus

Chef du jury : Lys

*

Que le vent d'Automne souffle sur vos plumes !

*

Participant(e)s
*
*

*

Janu.......8,85 /10

Médaille de Bronze

1 ... L'automne et toi...

Tu es comme l'automne la plus belle saison
Une illumination car tu es flamboyante
Cheveux blond Vénitien, prunelles pétillantes
Et sourire amoureux m'inspirent à déraison


Les feuilles dans les bois qui sont au diapason
Frémissent sous la brise l'odeur est purifiante
Comme toi contre moi qui devient irradiante
Le vent dans les branches nous fait une oraison


Impression de douceur et toi qui t'abandonne
Des couleurs de saison sur des troncs de Gorgones
Gazouillis des oiseaux mais le tien les vaut bien


La Nature est magique, elle est resplendissante
Et mon esprit chagrin souhaite le maintien
De ce temple parfait dont tu es l'officiante ...

*

Forme remarquable, beaucoup d'émotion en cette lecture.
Rimes respectées, à quelques pieds près, en alexandrins...
C'est l'osmose entre femme et automne, que de beauté en ces vers !
1 faute à « abandonnes »
Sonnet parfait, la femme et l'automne fusionnent à merveille.
Se lit avec grand plaisir.


*******

Kokoa.....8,78 /10

2 ... La femme et l'Automne


Trône dans le ciel, le soleil des automnes charmants
Quand glisse en or et noir, les ombres d’un corps voluptueux.
Un léger soupçon d’espoir, en mon être malheureux,
Souvenir de mes soirs déposé aux matins chantants.


Mirage de feuilles qui tournoient au vent,
Laisse-moi rêver encore, à son corps vaporeux.
Je voudrais tant toucher la poussière des cieux
Sur la mousse légère d’un automne d’antan.


Saison qui emporta mon bel amour,
Vient ternir le plaisir de mes jours
Par son voile de sombres nuages.


Et lorsque descendent silencieuses les nuits,
Je revois la douceur de son angélique visage,
Au détour d’une saison de mort et d’ennui .

*
De merveilleuses images.
Rimes respectées, sonnet nostalgique, si émouvant.
Consignes de rimes respectées mais pas en alexandrins.
Un beau poème duquel se dégage cette douce mélancolie d'automne..
Quelle talentueuse écriture


*******


dannycool18.....9 / 10

Médaille d'Or

3 ... Femme de ma saison, rêveuse de mon âme...

Tes iris flamboyants, au grège des frimas,
Sur le lit des amants, sont parmi les couleurs,
De ces délits charmants, ceux qui dans les pâleurs,
D'azur de Carrare, qui éveillent les climats ;


Où l'antan Érato, pour les quelques ramas,
Du logis de ce bois, s'amusa sur les fleurs,
Mauves des clochettes emportant les valeurs,
Des automnes festifs, tu naquis sous ces mas ;


Aux flâneries d'été, luxuriante ma belle,
Guida Proserpine vers l'enfant de Cybèle,
Le céleste magma, compagnon d'un seul astre,


Au tendre renouveau, sut te glorifier femme,
Tandis que la saison, sans crainte du désastre,
Des âcres froids te fit, rêveuse de mon âme .

*
Magnifique, dommage, des virgules non adéquates
en fin de chaque vers entravent l'harmonie. Rimes respectées,
un sonnet classique et fleuri, en alexandrins...Bravo !
Belle présence de mythologie qui magnifie la femme automnale
et lui donne une impression d'immortalité...
Les rimes sont très riches et en alexandrins.
Lyrique à souhait. Superbe sonnet.
Une femme d'automne très élégante, excellent.


*******

Iboujo... 8,17 / 10

4 ... L' Âme de Rose.....

Femme automne aux feuilles rutilantes
Ses yeux sont des asters , son teint couleur de vigne
Sa voix chardonneret vous envoie de doux signes
Elle rend fou les hommes tant elle est envoûtante


Femme enchanteresse qui invite au rêve
Tout le jour gazouillant sans fin
Femme saison courtisée en vain
Elle invite le baiser au son de ses arpèges


Le soir mon cœur s'enflamme , à elle souvent je pense
Sa voix dans la feuillée ajustant la cadence
Et le vent en sifflant redit son nom tout bas


Comme des frissons de fleurs entre les volets bleus
Sur mes chemins de nuit qui craquent sous son pas
J'écoute l'âme de Rose...mais ...rien ne bouge, que l'automne frileux...

*

Bien poétique,
les consignes du sonnet ne sont pas respectées.
Vraiment dommage car les vers sont de toute beauté.
Un sonnet magique et enchanteur, une écriture très délicate.
Rimes non respectées ( attention 1er et 2éme quatrains ABBA)
L'âme de Rose à une bien belle allure.


*******

dannycool18.....8,59 /10

5 ... Arduinna déesse, rêveuse de mon bois.

Anges tutélaires, sur un pan de l'azur,
Aux urnes isiaques, des mythiques reines,
Priez l'isodome d'or, de mirer les plaines,
D'Achebe reverdoyer, comme le raisin mûr ;


Quand les hirondeaux las, sur l'à pic d'un noir mur,
Regagnent le désert, laissant ici vaines,
Les forêts de peupliers, gardant quelques faines,
À l'automne laissées, par le sacre murmure,


D'un Zéphyr flamboyant, pour ma lune rêveuse,
Faisant de tous mes vers, la rime chaleureuse,
Bergamote d'un pas, de la transe du bois,


Fêtant à l'unisson, la saison d'une dame,
Arduinna de mon cœur, où par mes yeux je bois,
Les mots d'amour ceints d'or, ceux de ma tendre femme...

*
Un choix de vocabulaire époustouflant, attention à la ponctuation,
ce trop plein de virgules hache la magie du poème.
Travaillez votre ponctuation, la lecture sera plus aisée,
et le sonnet n'en sera que plus beau.
Rimes respectées. Belle envolée mythique.
Très romantique.
Le 2ème tercet couronne la beauté de cette femme en automne.
Une rêveuse qui nous tient en éveil.
Superbe.


*******

symphonieinfernale...8,63 /10

6 ... Prélude à l'hiver

Quand, la première fois, le parfum de l'Amour
Vint enivrer son nez que rougissait Décembre,
Eva, que réchauffait un thé noir au gingembre
Cru vivre de nouveau l'éclat du premier jour.


Tout, calme et circonspect dans son vaste séjour
Dormais tranquillement devant son regard d'ambre;
D'un grand bouquet de lys le plus somptueux membre
Laissait planer son ombre auprès de l'abat-jour.


Mais dans son cœur, pareil à une feuille morte
Qu'agiterait sans fin le souffle qui la porte
A travers le carmin dont se parent les bois,


L'impétueux écho d'un soupir qui l'étonne,
L'épice de l'eau chaude et ses nouveaux émois
Gravaient le souvenir de cette fin d'automne.
*


Tant de saveurs en cette lecture...
Excellent sonnet où plane une légère amertume,
très romantique, en alexandrins, rimes respectées...Bravo !
(petite étourderie...dormait )
Belles métaphores sur l'automne
en tant que saison et l'automne de la vie.
Émane de ce poème une douce fragrance.
De superbes métaphores qui donnent
un puissant éclat à cette poésie.


*******

Mowjo...8,14 /10

7 ... " Femme d'automne "

Femme d'automne dans mon cœur tu frissonnes,
Telle la feuille morte tu virevoltes
Mais ma passion ne se fait pas sans révolte,
Car dans mon cœur, un amour secret résonne.


Femme d'automne dans mon cœur tu chantonnes,
Terne et froid est l'amour que je récolte
Pour moi votre éclat fut un brin désinvolte,
Mais dans mon cœur, mon amour pour vous s'abandonne.


Automne, automne tu frappes nos portes,
Ta couleur monotone nous réconforte,
Oh la belle Demoiselle attendrissante.


Malmène les cœurs amoureux des jeunots
Tel le vent d'automne beauté charmante,
Sans tarder viendra le temps des coquelicots.

*
Bel écrit,
Pourquoi ce tutoiement changé en vouvoiement ?( 2ème quatrain).
Rimes respectées.
Passage du : tu au vous dans le 2ème quatrain :
peut-être pour exprimer le désamour ? Belle chute.
Thème, images, symbiose « d'une saison propice aux amours ».
J' ai beaucoup aimé le dernier tercet qui termine sur une note optimiste : l'espoir du printemps.
Une poésie pleine de fraîcheur, des mots simples mais joliment décorés


*******

Penser...7 /10

8 ... Son dernier automne.

À la vue de la saison froide, est arrivé de l'automne
L'heure des gelées matinales, attisons la flamme
Celle des cheminées qui crépitent pour cette vieille femme
Les arbres se dévêtissent au gré du vent


Les couleurs chatoyantes se meurent doucement
Elle qui a vu le temps qui passe
Éclairé, son cœur de souvenirs, elle est si lasse
Sur ses genoux, un chaton, endormi comme un enfant


Où est passé le sacre du temps ? Virevoltera-t-il de nouveau ?
Elle quittera enfin son long son manteau
Reprendra ses habitudes, pour une dernière sortie en altitude


Lorsque la lumière refera surface, elle ne verra pas les nouveaux bourgeons
Les bois qui scintilleront dans les allées, car Dieu l'a enfin appelée

Adieu couleurs du printemps, les vitres ce parent de givre blanc
*
1er quatrain rimes ABBA non respectées,
dernier tercet rimes non respectées, dommage!
Poème très émouvant,
un joli tableau, mais quelques rimes manquantes (1er quatrain et2éme tercet )
Incohérence dans le 1er et le 10 ème vers
le sonnet n'est pas en alexandrins mais il est riche de métaphores
portant sur une belle réflexions sur la vie
qui se meurt autour d'un beau cadre : l'automne.
Consignes non entièrement respectées, dommage car très belle poésie.


*******

MysTerre...8,03 /10

9 ... Belle rencontre en automne

Enfant, elle est heureuse, c'est la première fois
Qu'avec toute sa classe, elle va faire une sortie
Au programme : chasse aux trésors avec ses amies
Promenade, jeu de piste en équipe dans le bois.


Le soleil d'Octobre adoucit ce joli mois
Un faon caché dans les feuilles, elle en est ravie
L'admirer ! Ne pas le toucher pour sa survie
La fillette espère le revoir une autre fois.


Quelques années de plus, voilà la jeune femme
Qui garde dans son âme, l'étincelle d'une flamme
Souvenir d'une rencontre, qu'elle ne peut oublier


C'est l'automne dans ce bois, parmi les arbres roux
Son cœur bat la chamade, elle voit sur le sentier
S'avancer vers elle, cette biche aux yeux si doux.

*
Le thème n'est pas au mieux abordé,
mais de belles images et émotion en cette lecture.
Rimes respectées, un délice que ce poème,
une bouffée de fraîcheur, bravo !
Sonnet en tous points respecté joliment conté, versifié.
Mes souvenirs sont ravivés lors de cette promenade en forêt !
Une belle rencontre joliment racontée


*******

Maryvelo...8,18 / 10

10 ... Ma muse d'automne.


La feuille de vigne légère danse au gré du vent,
Elle a effacé de toi toutes les couleurs de ton teint,
De mémoire magistrale, en cette saison je te dépeints,
Majestueuse tu es ma perle de rosée et demeure mon tourment.


Le soleil peinant à percer reflète ton regard, discret et géant.
Automnal de toi, je tirais le rouge, le noir, ou le brun.
Au bal masqué nous valsions pour un soir en ton sein,
Voluptueuse, sensuelle relation, tu as tiré un trait me désarmant.


Ô belle vendangeuse, sous l'effet euphorisant du vin,
M'a envoûté sur le tapis de feuilles jusqu'au matin.
Le sécateur mal aiguisé a cisaillé mon existence.


Inlassablement, chaque automne tu réapparais, ô bonheur !
Hélas, instants furtifs et éphémères, mais tellement intenses,
M'aident a continuer le voyage en symphonie de douceur.

*
Magnifiques images,
Quelques vers manquent d'harmonie « les couleurs de ton teint »
J'aime particulièrement " le sécateur mal aiguisé a cisaillé mon existence".
Rimes respectées. Une belle parenthèse .
" Le sécateur mal aiguisé a cisaillé mon existence".
j'ai aimé cette expression très incisive
et apprécié la petite pointe de sensualité.
Une muse qui a duré le temps d'une saison,
mais dont le souvenir reste indélébile
et se ravive à chaque nouvel automne.
De beaux paysages au gré des métaphores.
Une muse inspiratrice d'un superbe poème


*******

Angestriste...8,71 /10

11 ... La Dame Automnale

Le vent caresse d'un geste ondoyant
Les courbes délicates et gracieuses
D'une Dame à l'âme audacieuse,
Sous le regard d'un soleil flamboyant.


La dame aux cheveux rougeoyants
Envoûte les arbres de sa voix mélodieuse.
Ils écoutent ses promesses fallacieuses
et tombent sous son charme dévoyant.


La dame s'abandonne à la désinvolture
Pour oublier ses démons et leurs tortures.
Au fond de son cœur, elle cache un secret.


La dame vêtue d'automne parfois se penche
Pour cueillir les colchiques des regrets.
Des larmes mortes tombent de ses branches.

*
Fort poétique, magnifique écrit.
Rimes respectées. Bel amalgame femme et automne.
J'aime beaucoup le 2ème tercet. L'arbre de « vie » ici, se veut femme.
Ce poème m'évoque la grâce, la sensualité,
la profondeur de l'âme, dommage qu'il ne soit pas en alexandrins !
Les 3 derniers vers donnent de la force à l'ensemble


*******

Boson...7,75 / 10


12 ... Souffle le vent d’automne

Quand sous le ciel bas souffle le vent d’automne
Caressant tant nos sens les effluves de bois;
Temps de cueillette de champignons au sous-bois
En notre cœur léger, un bonheur résonne.


Sous nos capes, mains dans les mains, on chantonne
Faisant virevolter là-haut les feuilles mortes
A satiété, humant ce bonheur qui porte
En nous, si fort que larmes de joie s’abandonnent.


L’hiver suit l’automne, en toi mes sentiments
De jour en jour croissent, voluptueusement…
Arrive bel été, au pays étranger


Je me suis envolé, pendant mon absence
Pour des raisons cachées, soudain tu as changé,
Depuis mon cœur a perdu son innocence.

*
Bel écrit,
Attention aux rimes ABBA qui doivent être les mêmes
dans les 2 quatrains.
Le second et 3ème vers du second quatrain auraient dû avoir des rimes en "oi",
Malgré les rimes non conformes, une belle écriture.
l'automne apporte le renouveau.
Il change la nature et à l'être...sa nature !
Beaux vers qui dépeignent des couleurs
et des sentiments changeants.
Me suis laissé emporté par ce vent majestueux


*******

dannycool18...8,17 / 10

13 ... Ma muse d'automne violoniste.

La couleur des notes, des arrière-saisons,
Nous revient un matin, où sombre l'épervier,
Les ailes battantes d'égales fol cervier,
Les nixes nicelles, perdent toutes raisons ;


Les lisières naines, reçoivent la passion,
Du stradivarius d'or, que d'un air sait obvier,
L'instrument que pétrit, tel Mozart un clavier,
Mélodieuse enfant, qui joue de cohésion,


Les fruits mûrs de l'hiver, tous ces flocons de neige
Bourgeonnant font ces vers, ceux de la voûte grège ;
Sublimant l'automne d'aïda mon doux trésor ;


Épithète d'écrit, n'ai-je que douce ligne,
Femme reine d'amour, l'Amati d'Aida d'or,
Joue encor d'infinis, arpèges sur la vigne...

*
Certaines virgules n'ont pas lieu d'être...
ex: « Joue encor d'infinis arpèges sur la vigne »
Rimes respectées, attention à la ponctuation
qui parfois, peut gêner la lecture.
Un choix de mots, intéressant...
Sonnet mélodieux, à la douce musicalité...
le violon allant si bien avec la saison de la mélancolie.
Une muse érudite qui nous offre un poème précieux et mélodieux.


*******

MysTerre...7,94 / 10

14 ... Ma femme... Ma muse

Toi, ma muse née à l'automne
Tu m'inspires, belle dame
Je t'ai trouvée, mon sésame,
Vois, mon cœur qui déraisonne.


Belle saison qui chantonne
Dans les bois, j'entends le brame
Du grand cerf, et toute mon âme
Pour toi, ma jolie, rayonne.


Tu te pares de dentelles,
De couleurs tellement belles,
Mon amour, mon égérie.


Avant l'hiver, tu m'enchantes
Par ta douce espièglerie
Tu effaces, ce qui me hante.

*
Des virgules en trop hachurent la mélodie du poème.
Rimes respectées,
il s'en est fallu de peu pour que ce sonnet
soit en heptasyllabes (7 pieds)
une écriture très aisée, j'ai aimé.
Sonnet aux vers courts, qui, en alexandrins,
aurait gagné en magnitude et aurait eu plus de latitude
pour développer cette symbiose entre la saison et la femme.
Les idées exprimées sont belles.
Simple mais accrocheur - Bon rythme et belle fluidité .


*******

Pat38000...7,38

15 ... Les feux de l'automne.

Son visage articule les vermillons de l'automne
Et sa longue chevelure rousse se déploie,
Sous le vent qui dépêche la biche au aboie
Les feuilles d'ors virevoltent .


A ses pieds elle épouse les racines de l'arbre ,
Qui lui renvoient les tons chauds flamboyants.
Ou brûle la grise nostalgie d'avant...
Ses mains dénudées se réchauffent devant l'âtre .


Elle porte une robe aux camaïeux vermeils et jaunes
A ce tableau la nature apprivoise la sauvageonne ,
Elle est une femme qui danse avec le temps ...


Le vieux chêne offre sa solennité ,
Mais la belle dame déménage, le cœur soupirant
Aux portes de l'hiver blanc endeuillé.

*
Attention: 1er quatrain, automne ne rime pas avec virevoltent...
le second quatrain aurait du avoir les mêmes rimes ABBA que le premier..
.de très belles images, le fond rattrape la forme.
Joli sonnet, de belles images ..
Attention aux rimes : jaunes et sauvageonne : ont un son différent.
Aux abois ( toujours au pluriel )
(3 fautes) il n'en reste pas moins un joli poème
aux belles couleurs d'automne.
Des feux que l'on espère ne pas voir s'éteindre.
Un régal de lecture.


*******

Phaedra...8,39 / 10

16 ... Automne

Sous l’azur grisâtre plein du crie des grues cendrées,
Elle s’élance de l’Olympe neigeux aux portes d’airain
Et délicatement, son pied foule le sol qu’inonde le raisin
Souillant sa chlamyde d’un fleuve empourpré.


Pendant que sa chevelure ceignait du pampre ensanglanté
S’éploie au vent, pensive, elle flâne parmi les chemins
Et d’un geste léger, prend le fruit mûr dans sa main
Heureuse des mois où triomphait l’ardent été.


Et dans la bruine éthérée que son œil souverain perce,
Sur le calme étang qu’aucune onde ne traverse
Se mire l' hêtre diapré, immobile et insaisissable.


Mais déjà au loin, sur les hauts sommets silencieux
Le flocon blanc drape la pierre de son manteau épouvantable
Signe que l’autre Heure divine, bientôt jaillira des cieux.

*
1 faute crie sans e, très poétique.
Il me semble que vous voulez dire : Ceinte du pampre..?
Un magnifique sonnet teinté de mythologie.
Belle présence des couleurs entre ciel et terre...
J'ai beaucoup aimé le cadre dépeint dans ce sonnet
où la faune et la flore chantent à l'unisson,
les louanges de la saison et la femme.
Belle poésie avec de belles métaphores.


*******

Janu...8,27 / 1

17 ... Elle en automne, lui en hiver...

Elle est en automne mais c'est l'hiver pour lui
Parfaite symphonie depuis trois décennies
Cœur à cœur, corps à corps, avançant dans la vie
Dés qu'ils se sont connus, ils ont été séduits


Mais elle était si jeune et d'abord il a fui
Pratiquant l'amitié par laquelle on obvie
A une attirance qui est de la magie
Mais pour tous les « on dit » bien sûr ils ont fait fi


Après des hauts, des bas, la voilà esseulée
L'automne est sa saison mais toujours décalée
De lui qui est l'hiver, tout près du grand sommeil


Et quand il la contemple ce qui est elle le hante
Pourtant elle s'offre à lui comme un beau fruit vermeil
Elle lui appartient et son amour l'enchante !

*
Une page de vie (?) magnifiquement contée.
Rimes respectées. Que d'amour!
Magnifique sonnet, même s'il manque un peu de couleurs.
Une saison, et puis une autre....à chacune sa cueillette.
Une belle histoire d'amour en « arrière- saison »...
Un titre qui annonçait un superbe poème


*******

Iboujo...7,76 / 10

18 ... Prêtresse sylvestre

Voilà qu'il pleut de l'or des rousses frondaisons
Déjà le grillon dort , reclus dans sa caverne
Et les fronts se dénudent aux fayards comme aux vergnes
Le corbeau lance au ciel de tristes oraisons


Comme prêtresse sylvestre, je rêve en les sentiers
Je suis alliée fervente des ombres et des silences
Sentes bordées de fûts gris dressés comme des lances
De frênes et de sapins et des grands peupliers.


Une chaude exhalaison monte du sol putride
Annonce que demain viendront les champignons
Bolets et chanterelles, entolomes livides


Nymphe du crépuscule j'allume les étoiles
Les élytres du tremble dessinent de doux ronds
Divulguent des secrets légers comme des voiles.

*
Caverne et vergne ne riment pas,
le 1er tercet n'a pas les rimes en CCD.
Un sonnet éblouissant malgré la non conformité des rimes,
j'ai adoré ce poème.
Sur les 2 quatrains : rimes non respectée (ABBA)
comme il est dommage qu'à cause de cela,
ce poème ne puisse pas être relevé d'une meilleure note,
reste, au demeurant, un poème que j'ai aimé découvrir.
Une écriture enchanteresse .


*******

Zuc...7,91 / 10


19 ... La fille d'automne aux idées perdues

La fille d'automne d'amour vendange un raisin noir,
Ses joues roses comme des pommes à fables,
Son foulard vole au vent rouge d'érable,
Et ses seins, généreuses poires portent l'espoir,


Aux fils d'octobre qui fredonnent la victoire,
Ses yeux couleurs noisettes sont déjà de sables
Se perdent dans les brumes d'un novembre instable,
Et sa peau bronzée de cèpe se morfond illusoire,


Ses cheveux d'or comme feuilles de boulot
Et son teint plus pâle que l'écorce du falot
Ce givrent au froid d'un hiver sibérien.


Ho! Fille d'automne tous tes fruits se sont perdus,
Dans leurs coquilles de noix les mariniers du canal parisien
Flottent comme les noyés, les idées et les bois morts tordus.

*
De belles images. Rimes respectées.
Attention à : ses yeux couleur noisette sont déjà de sable ( singulier )
à : Bouleau, à : se givrent.
Un superbe sonnet.
Belles et intéressantes analogies entre la femme et l'automne.
Superbe - Le Top,
Un grand et beau moment de lecture


*******

Prose16...7,88 / 10

20 ... Splendeur et décadence de la Femme Automne

Ta chevelure ondoyante aux reflets cuivrés,
Sous le soleil mordoré se pare d'ors et d'ambre.
Ô divine Reine couronnée par Septembre,
Tu te donnes en offrande à nos yeux enfiévrés !


De ton chatoyant corset tu es délivrée,
Devant ta nudité les arbres se cambrent,
Tes flamboyants ternissent sous le joug de novembre,
Linceul d'une ardeur défunte, de nos sens enivrés.


Tes carmins rutilants vêtent apparats de deuil,
Le ciel blanc exhale un soupir mélancolique,
Une rose rouge sang se meurt qu'on ne la cueille.


Opalescente esquisse d'une furtive blondeur,
Lent déclin d'une rousse Beauté allégorique,
Demain refleuriront tes rêves de splendeur.

*
1er tercet : rimes CCD non respectées.
Se pare d'or et non se pare d'ors, belles images.
Une virgule après meurt, eut été bienvenue.
Une écriture si poétique. Belle chute.
Magnifiques images et couleurs,
le lecteur s'imprègne vite de l'air qu'il se dégage
de la splendeur de l'automne.
Excellent
A lire et à relire pour le plaisir


*******

MysTerre...8,22 / 10

21 ... Danse automnale

Quand elle danse, elle est charmante
Sur son visage, taches de rousseur
Qui font vibrer, mon âme, mon cœur
Ma déesse, ma douce, mon amante.


Sa chevelure est flamboyante
Je la regarde, quel bonheur
Elle rit souvent n'a jamais peur
A l'automne, elle est si pimpante.


Son regard qui papillonne
Tourne, tourne, tourbillonne
Dans sa jolie robe orange.


Doucement quand je l’effeuille
Rougit son visage d'ange
Pareil au sang de la feuille.

*
Agréable lecture, douce et légère.
Rimes respectées. Que c'est beau ! Bien rythmé.
Sonnet aux vers courts ( pas en alexandrins)
mais très entraînant, on y danse, on y danse....
sur ce poème doux et léger comme le vent d'un début d'automne.
Une danse qui manque un peu de poésie,
Plaisant à lire


*******

Rose Silencieuse...8,90 / 10

Médaille d'Argent

22 ... L'automne finit en pleurs

Elles fanent aussi les roses, voici venir l'automne
La neige en fils d'argent, recouvre ses fins cheveux
De magnifiques rides, au coin de ses beaux yeux
Déjà l'hiver approche, sans qu'elle ne s'en étonne.


Feuilles d'or s'envolent au vent, douce dame frissonne
Son élégante beauté, fait encore des heureux
Elle poursuit son chemin, quelque fois caillouteux
Laisse éclore en son cœur, tout l'amour qu'elle vous donne.


Nostalgie du printemps, de sa prime jeunesse
Dans son regard cuivré, vous voyez la tendresse
Quand un voile brumeux, la laisse soudain songeuse.


Telle la feuille qui expire, choit aussi cette fleur
Dans un dernier soupir, larmes en plaintive berceuse
L'arbre perd son attrait, l'automne finit en pleurs.

*
Fort beau poème tout en harmonie.
Rimes respectées. Une merveille que ce sonnet !
Sur ce dernier poème, pour moi,
le concours se termine en beauté et apothéose...
Magnifique sonnet en alexandrins sur l'automne de la vie.
Superbes métaphores. Un ravissement de lecture.
De jolis mots simples et élégants






Bravo! personne n'a démérité, ce fut un enchantement de vous lire
Lys


*

Rendez-vous sur la page de LLUMIERELIVE
pour un nouveau concours


*
 
Dernière édition:

janu

Maître Poète
#3
Cette fois tu as pris tes précautions : les contraintes de ce sonnet avec les terminaisons colorées ne laisse planer aucune équivoque !
Mais je suis sûr que cette gageure sera relevée... allez à fond pour la forme et de la forme sur le fond !
Bon courage !
 
O

originale

Guest
#6
J'avoue que le sujet inspire...
Il me rappelle un certain Monsieur Jean-Marc Lelong né en 1949 et décédé en 2004,
auteur de la série Carmen Cru dans le magazine Fluide glacial....
Pourquoi pas lui rendre hommage par le biais de ce concours...
" La vieille à la canne " est le simple titre...

:)
 

Pièces jointes

Dernière édition par un modérateur:
#16
En tenant compte des élisions, sur un sonnet pas de hiatus et attention si on travaille en diérèse ou en synérèse de bien le respecter sur tout le poème. Le plus important sur un sonnet est le dernier tercet qui à lui seul doit être l'épilogue du-dit. Moi je commence toujours par écrire le dernier tercet et en remontant écrit vers après vers. C'est une technique enfin la mienne
merci Monsieur que veux dire élision,hiatus diérèse synérèse? merci
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.