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Les Jurons Troués !!!

lilasys

Maître Poète
#1
Les Jurons Troués !!!

La vieille pleureuse enfile ses guenilles violettes
Tel, le mur des lamentations aux pierres fanées
Elle traîne dans la boue avec ses savates usées
Sur les quais de gare, assise sur ses mallettes

Plus hostile que grincheuse , elle marmonne les mots
Prisonniers, de son dentier et de sa mauvaise haleine
Elle courbe facilement l'échine pour susciter la peine
Mais sa langue aiguisée fleure tous les ragots

Elle rit sous cape ravivant la flamme des concierges
Cette ancienne gabarre qui glisse sur les eaux troubles
De ces vilains jeux de mots qui ne valent un rouble
Ses courtisans forment le cortège de leur gerbe

Ma raison veut tourner le dos à cette pauvre marionnette
Les battements de mon coeur fuient cet esprit démoniaque
Sous les plis sinueux d'Eponine ,elle coule dans sa barque
Je médite, en moi souffle encore la colère de la tempête...

LILASYS ...

 

lilasys

Maître Poète
#3
JE ME DEDIE CETTE CHANSON .....PARCE QUE MA SOEUR N'EST PAS LA PERSONNE QUI VEUT ME SECOURIR ...
ELLE M'A ELLOIGNE DE TOUS .... C'EST BIEN ....J'ai une bonne couche de vernis , faut plus venir me chercher à présent
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#6
Le Luron trouvé.

La veille, peureux, j’défile en gentilles emplettes,
Tel, le dur en fermentation des vers profanés,
Je draine sans bon goût avec mes contrefaçon amusées,
Comme un laquais qui gare sa petite trottinette.


Plus malhabile qu’aguicheur, je déforme ses maux,
Prisonnier, de notre amitié et de ma bonne reine,
Elle courre facilement et rechigne à parler de ses peines,
Mais sa langue déguisée affleure sans un ragot.


Elle prie sans pape, revivant la femme qu’elle était en herbe,
Cette jeune barbare qui glissait sur mes mots doubles,
De mes vilains jeux de mots qui ne valent pas son trouble,
Mes courts écrits transforment le sortilège en faux proverbes.


Ma passion veut détourner les mots, en rires de marionnette,
Les battements de ma sœur s’enfuient dès qu’elle voit ma casaque,
Sous mes plis, très peu d’épines, ils découlent de ses marques,

Ils méditent pour toi le souffle sans colère de ma tendre requête.
 
Dernière édition:

lilasys

Maître Poète
#10
Le Luron trouvé.

La veille, peureux, j’défile en gentilles emplettes,
Tel, le dur en fermentation des vers profanés,
Je draine sans bon goût avec mes contrefaçon amusées,
Comme un laquais qui gare sa petite trottinette.


Plus malhabile qu’aguicheur, je déforme ses maux,
Prisonnier, de notre amitié et de ma bonne reine,
Elle courre facilement et rechigne à parler de ses peines,
Mais sa langue déguisée affleure sans un ragot.


Elle prie sans pape, revivant la femme qu’elle était en herbe,
Cette jeune barbare qui glissait sur mes mots doubles,
De mes vilains jeux de mots qui ne valent pas son trouble,
Mes courts écrits transforment le sortilège en faux proverbes.


Ma passion veut détourner les mots, en rires de marionnette,
Les battements de ma sœur s’enfuient dès qu’elle voit ma casaque,
Sous mes plis, très peu d’épines, ils découlent de ses marques,

Ils méditent pour toi le souffle sans colère de ma tendre requête.
Bravo pour ton interprétation !
Il faut rire de tout c'est ce qui me fait plaisir et fait en sorte de souffler sur les problèmes ! bisous
 

lilasys

Maître Poète
#12
moi, je suis dans les égouts et y en a qui boivent pas que d'eau et qui fument pas que d'la beuh!
Je suis à l'eau depuis 7 ans c'est ce qui fait mal ! Purée il va falloir vite sortir de l'isoloir ...L'ermite que je suis risque de craquer ! trop c'est trop ... Certains savent où frapper !
Merci de la visite !